Vous envisagez de démarrer une activité de community manager indépendant ? Vous n’êtes pas seul(e) dans ce cas : à l’instar de nombreuses professions du web, ce métier en vogue est très recherché par les entreprises et les marques qui cherchent à optimiser leur visibilité sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi, avec un tel profil freelance, vous avez toutes les chances d’attirer l’attention de nombreux clients potentiels. Néanmoins, devenir community manager freelance, ça se prépare ! Il s’agit de comprendre les missions d’un social media manager indépendant, de connaître les compétences et les qualités indispensables, de choisir le statut juridique adapté, de savoir comment (et combien) facturer, et enfin de trouver ses premiers clients. Revue de détail.
Le métier de community manager a émergé avec le développement rapide des réseaux sociaux. Alors que les entreprises et les marques ont plus que jamais besoin d’être présentes sur ces réseaux pour fédérer leurs communautés et gérer leur e-réputation, elles font appel à des intermédiaires qui maîtrisent les rouages de ces plateformes : les community managers.
Devenir community manager freelance, c’est donc exercer son activité comme travailleur indépendant. En quoi consiste-t-elle ? Le social media manager assure la présence d’une entreprise/marque sur les réseaux, crée et fédère une communauté. Son travail est loin de se limiter à publier et à répondre aux commentaires : le community manager est garant de la réputation de son client, il devient sa « voix » sur les médias sociaux.
C’est pourquoi les missions du community manager sont nombreuses :
Celui qui choisit de devenir community manager freelance est susceptible de travailler avec deux types de clients : les annonceurs (à savoir les entreprises et les marques) et les agences de communication digitale. Il est amené à prendre en charge des missions de longue durée, une stratégie de community management efficace étant longue à mettre en place, sauf s’il s’agit d’intervenir à l’occasion d’un événement ponctuel.
Enfin, il est possible de devenir community manager freelance à tout moment : en sortie de formation, pendant une période chômée (avec, dans certains cas, des aides de Pôle Emploi), lorsqu’on quitte son entreprise pour se lancer, ou en parallèle d’une activité principale salariée.
Comme la plupart des métiers du web, celui de social media manager est très demandé. Devenir community manager freelance permet donc, en premier lieu, de choisir les clients pour lesquels on souhaite travailler, en fonction de ses préférences personnelles et de son éthique. C’est aussi l’occasion de se spécialiser dans des secteurs d’activité spécifiques ou dans des tâches particulières, par exemple dans l’élaboration de stratégies en marketing digital ou dans la création de contenu.
En deuxième lieu, devenir community manager freelance, c’est bénéficier d’une grande autonomie. En tant qu’indépendant, vous êtes libre de décider de vos horaires, de votre organisation, et même de votre lieu de travail : chez le client, à domicile, dans un bureau ou au sein d’un espace de coworking.
De plus, un indépendant touche une rémunération plus élevée qu’un salarié, d’abord parce qu’il fixe lui-même ses honoraires (le community management étant une profession libérale non réglementée), ensuite parce qu’il n’y a pas de cotisations patronales à acquitter (sauf en portage salarial, mais en contrepartie de nombreux avantages).
Néanmoins, il est important de préciser qu’un indépendant a aussi des responsabilités. Si vous choisissez de devenir community manager freelance, vous devrez :
Exercer comme social media manager indépendant suppose donc d’avoir les compétences incontournables, mais aussi de savoir gérer son activité.
Si vous envisagez de devenir community manager freelance, sachez que le goût des réseaux sociaux ne suffit pas. Les community managers indépendants doivent mêler compétences pointues et qualités humaines particulières.
Les community managers sont souvent autodidactes. La profession n’étant pas réglementée, il est possible de devenir community manager freelance sans disposer d’un diplôme ou d’une certification.
Toutefois, la plupart des personnes en poste sont issues de filières généralistes en communication, marketing ou journalisme, et ont parfois suivi un cursus proposant un module dédié. Par exemple : un BTS communication, un Bachelor métiers du web, une licence professionnelle en métiers de l’information et de la communication, ou une école de journalisme.
Ces dernières années, des formations adaptées ont été mises en place. On peut citer : la licence professionnelle manager et animateur de blog de l’École européenne des métiers de l’Internet (EEMI), la licence e-commerce et marketing numérique de Lyon-III, ou encore le Master 2 communication digitale et community management de l’Inseec.
Devenir community manager freelance suppose de maîtriser les rouages du marketing digital et de la communication, et de suivre les évolutions du métier (car les réseaux sociaux changent très vite). Il faut aussi être formé(e) aux outils : plateformes de community management comme Hootsuite, outils d’analyse comme Google Analytics, applications SEO comme SEMrush, et bien d’autres.
De plus, compte tenu du nombre de candidats sur le marché, il est essentiel de se démarquer. Pour cela, il est utile d’ajouter à votre catalogue des compétences qui apportent une certaine valeur ajoutée, par exemple le graphisme, le SEO ou la rédaction web (voir aussi notre article « devenir rédacteur freelance »).
Enfin, certaines qualités sont requises pour devenir community manager freelance. Il faut être :
Il faut aussi être capable d’endosser le costume d’entrepreneur et de gérer les contraintes d’une activité professionnelle. À moins d’opter pour un statut juridique qui vous laisse un maximum de liberté tout en limitant vos obligations !
Par définition, un freelance est une personne qui travaille comme indépendant. Mais ce n’est pas un statut. C’est pourquoi, pour devenir community manager freelance, il est nécessaire de donner un cadre à votre activité et de choisir une forme juridique adaptée. Pour cela, vous avez deux options : devenir entrepreneur ou recourir au portage salarial.
Dans la plupart des cas, devenir community manager freelance, ce qui explique pourquoi se mettre en freelance, revient à créer une entreprise. Quelles sont vos options ?
La micro-entreprise est une excellente option. Le processus de création d’entreprise est simplifié à l’extrême, les charges sociales sont faibles et indexées sur le chiffre d’affaires, les déclarations fiscales sont peu exigeantes. Idem pour l’entreprise individuelle, qui a l’avantage de soumettre l’indépendant à un régime fiscal au réel (ce qui signifie que vous pouvez déduire vos charges professionnelles de vos revenus) et de gommer le plafond de chiffre d’affaires (72 600 € pour l’auto-entrepreneur en 2021).
En outre, il est possible de bénéficier de l’Acre pour être exonéré en partie des charges sociales en début d’activité. C’est donc une très bonne façon de démarrer comme social media manager. Attention, tout de même : en entreprise individuelle comme en auto-entreprise, l’indépendant engage son patrimoine professionnel ET personnel (sauf dans le cadre d’une entreprise individuelle à responsabilité limitée).
Les sociétés unipersonnelles sont plus complexes. Elles nécessitent de rédiger des statuts, de publier des annonces légales, de tenir une comptabilité. Ces formes juridiques à associé unique (EURL et SASU) permettent de gérer seul l’activité et protègent le patrimoine personnel. Mais elles s’accompagnent de formalités lourdes et coûteuses. Si vous préférez vous focaliser sur votre cœur de métier, il est recommandé de privilégier une autre option pour devenir community manager freelance, sauf à vouloir très vite développer votre activité.
Le portage salarial est une excellente alternative à la création d’entreprise, sans pour autant être aussi contraignant qu’une activité salariée classique. Le salarié porté est sous contrat avec une société de portage, mais pour l’essentiel, il exerce en toute autonomie en choisissant ses clients, ses missions, les modalités de ses prestations, ses honoraires et son emploi du temps.
En parallèle, le consultant bénéficie de tous les avantages du statut de salarié. Ce qui veut dire :
Ces avantages confèrent un sérieux avantage au portage salarial quand il s’agit de devenir community manager freelance. Ce statut est bien adapté, en particulier, au consultant qui souhaite démarrer son activité sans prendre de risques.
La question de la facturation des frais déductibles est essentielle quand on envisage de devenir community manager freelance. En tant qu’indépendant, vous aurez à facturer vous-même vos clients (sauf en portage) et devrez, par conséquent, fixer vos honoraires en fonction de la rémunération attendue.
Ces honoraires doivent vous permettre de générer un chiffre d’affaires suffisant pour couvrir vos charges et impôts, tout en vous garantissant de dégager un revenu confortable. Pour les déterminer, il faut tenir compte à la fois de votre domaine d’activité, de votre expérience en community management, de la taille des entreprises avec lesquelles vous travaillez, de l’état du marché, et de vos propres charges.
En moyenne, un social media manager indépendant gagne entre 300 et 600 € par jour en fonction de l’expérience et du type de mission. Toutefois, cette somme est à relativiser, compte tenu du montant des charges à acquitter, des heures non travaillées (consacrées à la gestion administrative et comptable, aux déplacements et autres), et de la précarité de l’activité (un freelance ne travaille pas tous les jours).
La facturation elle-même est un processus complexe. Faut-il intégrer la TVA ? Incorporer ses frais professionnels ? Comment anticiper ses dépenses afin de déterminer sa marge ?
À toutes ces questions, le portage salarial offre une réponse pratique : en tant que salarié porté, vous fixez vos honoraires, mais c’est la société de portage qui gère la facturation et les relances. Vous vous contentez de toucher votre rémunération, calculée sur la base de votre chiffre d’affaires.
Enfin, quand tout est paré, il ne vous reste plus qu’à trouver vos premiers clients. C’est la condition sine qua non pour devenir community manager freelance et aborder la question des impôts en toute sérénité. Dans ce but, voici quelques bonnes pratiques à adopter.
Vous avez les cartes en main pour devenir community manager freelance et démarrer votre activité en connaissance de cause. Qu’attendez-vous pour vous lancer ?
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