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De la démission à l'entrepreneuriat : le parcours inspirant de ceux qui ont osé créer leur propre entreprise.

homme en costume prêt à poser sa démissionBusinessman working and writing notes in officeby JESHOOTS.COM
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Il ne faut pas se mentir, si se lancer en tant que Freelancer est à la fois simple, rapide et à la portée de tous, parvenir à pérenniser son activité est beaucoup plus délicat et nécessite un caractère bien trempé, des certitudes, et une motivation inébranlable. Ne prenez pas peur pour autant, le but de notre contenu du jour n’est pas de vous effrayer, ou de faire passer l’aventure pour un calvaire programmé, au contraire… Au fil de cet article, afin d’illustrer le thème du jour, nous avons décidé de vous présenter deux profils singuliers, ancrés dans le réel. Deux Freelancers qui ont, plus ou moins du jour au lendemain, décidé de couper les amarres avec le salariat et mis le cap vers l’indépendance !

Quoi de plus judicieux, quoi de plus pertinent que de véritables témoignages glanés auprès de véritables Freelancers, pour se faire une idée juste du chemin à parcourir afin de réussir la transition vers le statut de Freelancer ? Alors bien sûr, les deux profils que nous présentons aujourd’hui dans ce contenu n’ont sans doute ni le même cursus, ni le même cursus que vous, néanmoins, ce sont deux illustrations tout à fait tangibles de ce à quoi peut ressembler l’itinéraire vers le statut d’indépendant. Si nous nous sommes limités à deux profils, c’est parce que nous n’avons pas pour ambition de rédiger une véritable encyclopédie dédiée de tous les profils ayant effectué le grand saut, mais seulement un article agréable, qui vous donnera un « La » tout à fait honnête !

Nous nous contenterons donc de ces deux Freelancers qui possèdent par ailleurs, comme vous allez le lire, des profils très différents, et qui ont accepté de répondre à notre questionnaire, sans filtre et sans faux-semblant.

Au crible de questions simples, directes et ciblant parfois non pas seulement la vie professionnelle, mais aussi tout ce qui va autour, c’est-à-dire « la vie tout court », nous allons donc vous restituer le plus fidèlement possible ces témoignages, qui représentent chacun à leur façon, une « tranche de Possible » pour tout un chacun, et qui matérialisent le fruit d’une somme de travail fourni tout à fait admirable.

R. P. : l’ancien enseignant 

Pouvez-vous nous retracer votre parcours, ainsi que votre CV, avant que vous ne deveniez freelance ?

J’ai suivi une scolarité générale, jusqu’à un Baccalauréat Littéraire, option 3 Langues vivantes, suivi de quelques années à l’université, le temps d’obtenir une Licence puis un Master en Littérature Moderne. À l’origine, j’ai toujours eu un goût très prononcé pour le français, ainsi que pour les langues vivantes, c’est ce qui m’a amené à travailler pour une société américaine de jeux vidéo, dans le département « Localisation », après m’être un peu perdu dans le Commerce International... J’ai donc passé 10 ans dans cette industrie très sympa, à titre de Traducteur dans un premier temps, puis de Coordinateur de Traduction, et cela m’a permis de vivre quelques années à Vancouver, puis à Madrid…

Outre les langues vivantes, j’ai également toujours été attiré par l’enseignement. Je possède un très bon contact avec le jeune public, et une certaine fibre pédagogique ; j’ai donc allié l’utile à l’agréable, et à mon retour en France, après l’épisode madrilène, j’ai enseigné à titre de vacataire pendant 5 années. Professeur des écoles CM1 et CM2, professeur de français en 6ème puis en 5ème, enseignant en cours privés auprès d’élèves préparant le Bac, j’ai accumulé pas mal d’expérience. J’ai alors de nouveau ressenti des envies d’ailleurs, et je suis parti m’installer à l’étranger, en République tchèque (à Prague), plus précisément, où j’ai enseigné le français et l’anglais au sein de différentes entreprises durant presque 2 ans, et cette nouvelle façon de rythmer mes journées, plus modulable, ainsi que l’exotisme de nouveaux lieux m’a beaucoup plu…

J’ai donc commencé à réfléchir à une autre approche de ma vie professionnelle, moins contraignante, plus libre, plus souple…

Quels obstacles, quelles difficultés, ont fait que vous avez souhaité sortir du salariat ?

Comme je viens de l’évoquer, mon expérience de traducteur, de coordinateur de projet, puis d’enseignant, en France et à l’étranger, tout ce bagage accumulé m’a permis de comprendre que j’appréciais énormément le fait d’avoir un emploi du temps allégé, même si cela devait parfois imposer un emploi du temps à géométrie variable d’une semaine à l’autre. Le cadre de salarié était encore là à l’époque, mais déjà je commençais à entrevoir la possibilité de bâtir moi-même mon emploi du temps, et de gérer mon activité par mes propres moyens… À partir de là, je me suis renseigné sur les possibilités existantes afin de travailler pour soi...

Avez-vous pris le temps, pour vous renseigner sur l’activité freelance avant de vous lancer ? Et pouvez-vous nous dire quelques mots sur l’activité que vous exercez ou souhaitez exercer en indépendant ?

J’ai effectivement commencé à glaner des informations sur le Net, et je me suis aperçu que de plus en plus de gens semblaient avoir la même envie que moi. À l’époque, ce n’était que le début de l’explosion du nombre de Freelancers, et nous faisions presque partie des précurseurs… Les concepts de Freelancers et de « digital nomads » n’en étaient qu’à leurs balbutiements, mais le courant naissait... À vrai dire, comme pour beaucoup de choses dans la vie, c’est aussi un peu la chance qui m’a permis d’anticiper la tendance, qui depuis n’a fait que se renforcer, avec la conjoncture difficile et la crise de la Covid.

Une fois rentré en France, après mon épisode tchèque, je me suis donc lancé en tant que Freelancer, avec une activité mixte d’enseignant privé et de professeur en ligne d’une part, et de Rédacteur/Traducteur/Correcteur d’autre part… De mon point de vue, le bouquet de services proposés devait me permettre plus facilement de rapidement parvenir à dégager un salaire décent...

Comment s'est passée la transition et quelles ont été les principales difficultés lors du démarrage de l’activité ? La vie de famille, par exemple, a-t-elle dû être adaptée et a-t-elle pâti de l’activité freelance ?

La transition n’a pas été simple, dans la mesure où je bénéficiais d’un tout petit chômage, qui ne suffisait pas pour payer un loyer et tout le reste… Il m’a donc fallu très rapidement trouver de l’activité, et pour me donner le maximum de chances, j’ai alors accepté de travailler à des tarifs relativement bas, quitte à faire plus d’heures pour m’en sortir. Je partais du principe que dans n’importe quelle activité, le démarrage est crucial, et il nécessite un engagement total et sans calcul… 

Même si cette période fut particulièrement difficile, car il faut bien reconnaître que je passais alors, durant presque un an et demi, entre 70 heures et 75 heures par semaine sur les contrats en cours, je pense qu’elle était nécessaire… Elle m’a permis de parfaire ma méthode, d’affiner ma communication et mes méthodes de prospection, de progresser dans ce que je savais déjà faire, et de me créer un véritable portefeuille de clients… La clef consiste bien sûr à aller petit à petit vers des tarifs plus en phase avec la qualité du travail fourni, et de se dégager un salaire, mas cela peut prendre un certain temps… Ce qu’il faut par-dessus tout garder à l’esprit à chaque instant, c’est l’idée que les clients qui sont satisfaits du travail fourni seront votre meilleure promotion !

5/ Qu’attendiez-vous de ce statut de freelance avant de vous lancer, et avez-vous effectivement trouvé tout ce que vous étiez venu chercher ?

De mon point de vue, la vie professionnelle prenait tout simplement trop de place, trop de temps et trop d’énergie. De plus, elle m’imposait un cadre rigide, non seulement temporel, mais aussi géographique, et cela ne me convenait plus. Devoir passer 1 heure et demie dans les transports tous les jours, lorsque le transit est fluide. Devoir « pointer » tous les jours à telle heure, avant de passer 8 heures au même endroit, entouré de personnes que je n’avais pas choisies, etc. (petit rire contenu…) Mince, je m’écoute et je me dis que je vais passer pour un personnage associable au possible ! Non… Je ne crois pas que ce soit le cas… Mais il est vrai que j’accorde une importance toute particulière au fait de pouvoir directement choisir ou influer sur mon environnement direct ! Je veux pouvoir faire une pause lorsque mon cerveau est en ébullition, je veux pouvoir écouter de la musique, siffler certains refrains, m’égosiller sur du Nirvana ou du Aretha Franklin si le cœur m’en dit…

Bref, tout un tas de petites choses qui, au bureau, passerait sans doute assez mal… J’ai acquis cette liberté aujourd’hui, et croyez-moi sur parole, cela n’est plus négociable ! 

Avant de nous quitter, pouvez-vous nous toucher quelques mots sur votre situation actuelle, et auriez-vous quelques conseils, quelques tuyaux, à donner à quelqu’un qui hésiterait à sauter le pas ?

À l’heure actuelle, mon activité est pérenne, je dégage un salaire très correct depuis 7 ou 8 ans déjà, en travaillant pour plusieurs clients réguliers, et en continuant par ailleurs d’effectuer une veille commerciale très régulière. Je le précise car il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers, et on ne sait pas si tel ou tel client aura encore besoin de nous d’ici quelques mois ou un an, alors il faut continuer à démarcher et à répondre à des appels d’offres, ne serait-ce que pour ne pas passer à côté de très belles opportunités...

Pour ce qui est des tuyaux ou des conseils, et bien, disons que la réussite est à portée de main, pour toutes celles et tous ceux qui sont prêts à travailler dur, car le démarrage est non seulement une période qui peut parfois être très angoissante, mais aussi un laps de temps durant lequel il faut savoir travailler à la fois quantitativement et qualitativement. Au départ, 99 fois sur 100, le plus dur, ne nous le cachons pas, c’est de trouver l’activité, d’avoir suffisamment de contrats pour en vivre, voilà pourquoi il faut par-dessus tout parvenir à « fidéliser » ses clients, et pour ce faire il n’y a pas de secret : il faut travailler vite si possible, mais surtout BIEN !

Y. L. le chef d’entreprise

Pouvez-vous retracer rapidement votre CV, ainsi que votre parcours professionnel, avant que vous ne deveniez freelance ?

Passé par une scolarité générale et un Baccalaurat STT, pour Science des Technologies Tertiaires (anciennement le Bac G), j’ai ensuite obtenu un BTS « Force de Vente », ensuite de quoi j’ai pu enchaîner par une première expérience professionnelle, relativement courte, en tant que commercial dans la téléphonie mobile.

Globalement, en dépit de tout ce que j’ai pu apprendre, cette expérience fut plutôt décevante, et je me suis donc reconverti dans le tourisme, un secteur d’activité qui, a priori, semblait mieux correspondre d’une part à mes envies et d’autre part à certaines de mes valeurs.

En guise de pied à l’étrier, me voilà donc à travailler deux ans dans les hôtels du groupe Nouvelles Frontières, en qualité d’animateur saisonnier. Beaucoup de rencontres et d’échanges, énormément d’expérience accumulée, de nouvelles idées et de nouvelles ambitions, avec, au bout de 2 ans, l’envie de revenir à un rythme de vie plus “classique”, moins décousu, moins « dissolu »...

J’ai donc décidé de me sédentariser à nouveau et j’ai rejoint le groupe carrefour, à titre de Responsable de rayon.

Cette expérience au sein de la grande enseigne de distribution est brève, elle ne durera que 6 mois, car l’ambiance de travail en hypermarché était pour moi, tout simplement insupportable. La rentabilité à tout prix, y compris de l’humain, ne correspondait pas à mes aspirations et au modèle que je souhaitais pour ma part imprimer, à savoir un « Management bienveillant ».

Suite à cela, j’ai donc incorporé l’entreprise Casabio (une chaîne de magasins bio spécialisés, à taille humaine), en 2003 en tant que responsable de magasin, et je me suis attelé à la tâche, pour de bon, afin de traduire ma « philosophie ».

J’ai pris la gérance de Casabio, développé l’activité, en ouvrant un 2nd puis un 3ème magasin, de 2006, à 2022. Au cours de cette période qui fut faste jusqu’en 2019, l’ensemble des collaborateurs, des fournisseurs et des producteurs locaux impliqués dans le projet ont connu maintes et maintes joies et réussites, quelques échecs. Nous avons traversé des tempêtes et des bourrasques, jusqu’à la crise de la Covid...qui a signé le terme de l’aventure.

Quels obstacles, quelles difficultés, ont fait que vous avez souhaité sortir du salariat ?

L’entreprise dont j’avais la gérance a fait faillite, suite aux confinements successifs et à la chute d’activité dramatique que le secteur a connue, notamment due aux mesures sanitaires et à la conjoncture économique très délicate. Nous nous sommes retrouvés en redressement judiciaire, puis nous avons été rachetés.

Je ne vous cache pas que cette fin quelque peu abrupte fut une expérience douloureuse que je ne souhaite plus revivre.

Par ailleurs, dans les moments les plus compliqués, je dois aussi reconnaître que le comportement très égoïste de certains collègues de travail m’a profondément déçu, or, je n’avais pas d’autres choix que de les croiser chaque jour dans l’entreprise jusqu’à la fin.

Enfin, évoluant dans un contexte familial compliqué, j’ai également ressenti le besoin de pouvoir organiser mon temps de travail de façon plus souple, or la gérance de magasins est tout simplement incompatible avec cela. Il me fallait donc commencer à penser à autre chose, ou plutôt, à penser les choses différemment.

Avez-vous pris le temps, pour vous renseigner sur l’activité freelance avant de vous lancer ? Et pouvez-vous nous dire quelques mots sur l’activité que vous exercez ou souhaitez exercer en indépendant ?

Oui je me suis renseigné via mes relations professionnelles, par le biais d’Internet ou encore l’expérience de certains de mes amis, qui ont déjà franchi le pas et qui sont dans l’arène, comme j’aime bien dire, depuis un certain temps. À vrai dire, j’ai assez rapidement compris que le plus difficile ne serait pas de « devenir » freelance ou indépendant, car cela se fait en un claquement de doigts administrativement parlant, non, le plus dur serait de parvenir à le rester. Et pour cela, il fallait donc que je planifie un tant soit peu les choses, et que je ne me jette pas corps et âme sans réflexion !

S’agissant de l’activité que je souhaite exercer, il s’agit de thérapeute « alternatif », et je ne pars pas de zéro, dans la mesure où, depuis des années déjà, je « pratique » auprès de mes amis, collègues, connaissances, à titre gracieux, ce qui signifie que je possède d’ores et déjà un petit portefeuille client qui devrait m’aider à démarrer…

Comment la transition s’est-elle passée et quelles ont été les principales difficultés lors du démarrage de l’activité ? La vie de famille, par exemple, a-t-elle dû être adaptée et a-t-elle pâti de l’activité freelance ?

La transition s’est bien passée jusqu’ici, car en tant que licencié économique, j’ai pu bénéficier du chômage, ce qui m’a permis de conserver un revenu et une certaine sécurité par rapport à ma famille et à notre train de vie. Une des difficultés principales est que l’activité freelance nécessite un certain temps pour se lancer et devenir rentable, la situation de licencié économique, je dois le reconnaître, m’a été d’un grand soutien.

Au niveau de la vie de famille, mon nouveau statut m’a bel et bien permis de tout adapter et de tout mieux régler, de façon positive et constructive, dans la mesure où l’organisation du temps en freelance offre infiniment plus de souplesse que ce n’est le cas lorsque l’on exerce une activité salariée. À ce niveau-là, je dois dire que je suis très satisfait, mais, je ne dégage pas encore un salaire, alors je ne dois pas crier victoire trop vite : j’ai remporté mes premières batailles, mais je n’ai pas encore gagné la guerre !

Qu’attendiez-vous de ce statut de freelance avant de vous lancer, et avez-vous effectivement trouvé tout ce que vous étiez venu chercher ?

J’attendais de ce statut, tout simplement plus de liberté. Dans un premier temps, pour tout ce qui a trait au travail, mais pas seulement, car j’imaginais aussi que l’activité de freelance me permettrait de mieux gérer mon temps, tout court. Et c’est le cas comme je le disais un peu plus tôt.

Je souhaitais aussi exercer une activité qui me plaise, ou plutôt, si l’on doit choisir le terme juste, qui me corresponde, et c’est donc la somme de ces facteurs qui ont servi de motivation globale.

Pour l’instant je dois reconnaître que je m’y retrouve plutôt bien sur tous ces points. Pour autant je garde à l’esprit que ce n’est que le début. Je ne sais pas encore si je vais m’y retrouver financièrement sur le long cours. Du moins, même si je suis très optimiste, je n’en ai pas la certitude absolue. À l’heure actuelle, je ne dégage pas encore l’équivalent de ce que je gagnais en tant que salarié, mais je suis dans les clous et dans les objectifs que je m’étais fixés ! Les chiffres progressent et, chose la plus importante : le moral est au beau fixe !

Avant de nous quitter, pouvez-vous nous toucher quelques mots sur votre situation actuelle, et auriez-vous quelques conseils, quelques tuyaux, à donner à quelqu’un qui hésiterait à sauter le pas ?

Pour l’heure, je suis toujours dans la période de lancement de mon activité, et j’en suis encore à jauger de ce que les choses pourraient devenir, pour peu que j’arrive à la stabiliser, à la pérenniser. Je le répète, je suis très optimiste, dans la mesure où la clientèle semble très satisfaite, et que le bouche à oreille fonctionne plutôt bien, ce qui, dans le secteur du soin et de la thérapie, est une condition sine qua none pour réussir…

Si je suis globalement si confiant, c’est que le démarrage est positif et que, même si je ne compte pas mes heures, j’ai la sensation d’œuvrer pour « faire du bien » à ma clientèle, d’une part, mais aussi pour mon avenir ainsi que celui des miens, sur le long terme. Cela n’a pas de prix.

En guise de conseils, je dirai que se faire confiance est capital. Bon nombre de personnes diront que se lancer de la sorte est imprudent, qu’il n’y a pas la sécurité de l’emploi, que c’est une façon de s’asservir d’autant plus que la tâche ne cesse jamais, façon tonneau des Danaïdes… Peut-être est-ce tout simplement que le statut ne correspond ni à leurs aptitudes, ni à leurs attentes, mais ces personnes peuvent-elles parler pour vous ?

Si vous êtes vraiment en phase avec votre projet, mon conseil sera tout simplement d’oser essayer !

Écoutez-vous ! Mais attention, s’il faut aussi oser se lancer, pour autant, cela n’empêche pas de bien se renseigner sur les conditions que ce statut propose, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi. Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous n’aurez pas d’autre choix que d’être hyperprévoyant sur l’aspect fiscalité, il faut penser à tout, à calculer ses charges, à s’organiser financièrement dans la mesure où les arrêts maladies par exemple ne sont pas pris en charge, etc.

Mon adage fétiche désormais, tient en ceci : « La liberté nécessite l’autonomie, mais l’autonomie ne se décrète pas, elle se mérite. »

Photo de Andrea Piacquadio : https://www.pexels.com/fr-fr/photo/homme-assis-sur-une-chaise-a-cote-de-la-table-834863/

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