Créé en 1818, le livret A est un produit d’épargne très apprécié par les Français, avec plus d’une soixantaine de millions ouverts depuis son existence. Si vous souhaitez ouvrir un livret A, mais que vous avez encore quelques hésitations le concernant, cet article vous expliquera son fonctionnement.
Le livret A est un produit d’épargne réglementé avec un statut qui lui est propre. Il est accessible à toute personne physique, même les mineurs, et aux personnes morales : association à but non lucratif et non soumise à l’impôt sur les sociétés, syndicat de copropriétaires et organismes HLM.
Le fonctionnement du livret A est semblable à celui du compte d’épargne classique. A la différence, les dépôts et les retraits ne sont plus notés dans un livret papier. Ce dernier a été remplacé par des relevés de compte. Vous aurez une carte de retrait à la place du chéquier et de la carte de paiement. L’ouverture, le dépôt, le retrait et la clôture du livret A sont entièrement gratuits. Vous pouvez accéder à votre argent à tout moment et bénéficier d’une exonération d’impôts.
Au cas où vous seriez encore mineur, le retrait de l’argent de votre livret A n’est possible qu’à partir de 16 ans si votre représentant légal ne s’y oppose pas. Si vous disposez d’un compte à la banque postale, vous pouvez faire un retrait ou un dépôt à partir de 1,50 €. Dans le cas contraire, le montant minimum autorisé est de 10 €.
Le livret A est exonéré d’impôts. Cependant, vous devez déclarer l’argent qui y est placé comme épargne disponible prise en compte dans les revenus du foyer. Il faut souligner que l’épargne du livret A est réglementée. Vous n’avez droit qu’à un seul livret.
Depuis le 1er janvier 2013, le versement est plafonné à 22950 €. Les intérêts sont calculés par quinzaine. Par décision gouvernementale, le taux de l’épargne peut faire l’objet d’une révision deux fois par an, le 1er février et le 1er août.
Les intérêts du livret A ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu. Ils ne sont pas non plus soumis à la contribution sociale généralisée et à la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CSG/CRDS).
Par contre, une partie de l’épargne servira au financement du logement social. Les établissements financiers utilisent aussi le reste pour financer les petites et moyennes entreprises ainsi que les travaux d’économie d’énergie dans les bâtiments anciens.
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