En plus d’une grande liberté dans son activité, un travailleur indépendant en Suisse bénéficie aussi de la simplicité des formalités. S’il ne le veut pas, il est entièrement libre de ne pas prévoir un capital minimum. Il peut même modifier la forme juridique de son entreprise individuelle pour passer en SARL ou en SA. Vous désirez devenir Freelance en Suisse ? Ce guide vous aidera à définir votre taux journalier moyen (TJM).
Pour devenir un développeur Freelance en Suisse, il y a quelques conditions à respecter et des démarches à suivre pour faire reconnaître son statut juridique.
Un freelance est une personne qui travaille en son nom et à son compte. Il s’occupe lui-même de la gestion de son activité et des risques qui y sont liés. La nécessité d’une demande d’autorisation dépend de l’activité, car certaines d’entre elles sont réglementées. C’est notamment le cas du notaire et du médecin dont le suivi d’une formation est nécessaire dans l’obtention de l’autorisation.
Le statut freelance d’auto-entrepreneur n’existe pas en Suisse. Il est propre à la France. Vous pouvez alors opter pour le statut d’indépendant, avec la forme juridique Raison Individuelle. Il faudra contacter une caisse de compensation AVS pour faire reconnaître ce statut. Elle vérifie si vous respectez les conditions d’obtention de ce statut. Celles-ci sont mentionnées dans la Loi Fédérale sur l’assurance vieillesse et survivants (LAVS), les directives de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) et la jurisprudence du Tribunal fédéral (TF).
Il faut remplir un formulaire d’affiliation que vous trouverez sur le site web de la caisse de compensation. Les détails sur les pièces justificatifs à fournir y sont mentionnés : factures de ventes et preuves d’encaissements relatives, offres effectuées, bail à loyer, assurance Responsabilité civile, extrait de la comptabilité, business plan, etc. Il faudra ensuite choisir le nom de la raison individuelle qui comprend le nom de famille du fondateur avec ou sans le prénom. Il peut y ajouter une dénomination pour plus d’originalité.
Une adresse fiscale en Suisse est exigée si vous voulez travailler en freelance. Vous devez déjà avoir commencé votre prestation de service bien avant de travailler en tant qu’indépendant en Suisse. Vous pouvez être indépendant et avoir un contrat de travail en tant que salarié en même temps. Les freelances en Suisse ne sont obligés de s’inscrire au Registre du Commerce que lorsque leur chiffre d’affaires annuel est supérieur à 100'000 CHF. Toutefois, elle permet de rassurer les clients et les fournisseurs.
Travailler chez soi, c’est savoir facturer intelligemment pour avoir une source de revenu stable tout au long de l’année. Les critères à prendre en compte pour fixer vos tarifs sont :
Ce n’est pas facile de fixer ses propres tarifs, car cela demande une bonne réflexion. Vous devez faire une étude de marché avant le lancement de votre activité, mais aussi durant toute la vie de l’entreprise. Elle permet de rester au courant des tendances économiques de son secteur d’activité, mais aussi de l’évolution de l’offre et de la demande.
Car la gestion de votre business implique beaucoup de responsabilités, depuis la prospection jusqu’à la comptabilité, vous ne devez pas négliger ces tâches lors de la fixation de votre TJM. A cela s’ajoutent aussi les jours de congé, car ils ne sont pas payés pour les freelances, mais aussi la rapidité dans la réalisation des missions.
Le TJM d’un freelance senior ne sera pas pareil à celui d’un freelance junior, quel que soit son domaine d’activité. Hormis son expertise, le type de métier peut aussi influencer le taux horaire. Certaines activités comme l’ingénierie mécanique et l’intégration de systèmes informatiques offrent un avantage salarial plus intéressant par rapport aux autres.
Ils sont généralement à la charge du freelance, mais il peut négocier avec son client. Cela concerne notamment les déplacements, les matériels, les abonnements, les frais bancaires, etc. Il faut également tenir compte du statut, car la fiscalité et les risques en dépendent. Un freelance ne peut verser ses cotisations AVS-chômage que lorsqu’il est affilié à une caisse AVS ou caisse de compensation.
Vous pouvez vous baser sur le salaire brut visé. Voici un exemple qui vous aidera à mieux comprendre le calcul du TJM pour un freelance en Suisse.
Supposons que vous percevez un salaire annuel brut de 80'000 CHF. Vous devez alors y ajouter :
Vous devez ensuite calculer le nombre de jours travaillés tout en tenant compte des jours fériés, des jours de maladie et des vacances. Si vous prenez donc 25 jours de vacances auxquels s’ajoutent 10 jours fériés et 5 jours maladie, il vous reste 216 jours travaillés en une année. Vous pouvez ensuite diviser la somme globale par le nombre de jours travaillés pour obtenir votre taux journalier. C’est-à-dire :
Baromètre TJM des travailleurs en Freelance,Calcul du salaire net avec un TJM de 300 euros
Qu'est-ce que le taux journalier moyen ou TJM ? A quoi il sert et comment le calculer ? Découvrez quelques exemples dans ce guide.
Le Taux journalier moyen perçu par un freelancer est différent du revenu d’un salarié. Voici un guide pour calculer le TJM freelance en Suisse
Travailler comme indépendant offre de nombreux avantages. Mais il comporte également son lot d’inconvénients.
Par les avantages considérables qu’il présente, travailler en freelance en France est actuellement un mode de travail au goût du jour.
Comme partout ailleurs, travailler en freelance implique l’établissement du Taux journalier moyen.