Le domaine de la sécurité incendie peut vous convenir. Néanmoins, vous devez savoir que le parcours ne sera pas facile. Le nombre de places disponibles tous les ans est aussi extrêmement limité pour ceux qui ne veulent pas se contenter d’être pompiers volontaires.
Si vous voulez rejoindre la liste élitiste des SPP, attendez-vous donc à rencontrer des obstacles. Car pour devenir fonctionnaire des collectivités territoriales, réussir un concours ne va pas suffire. Vous devrez aussi prouver que vous avez les aptitudes nécessaires pour sauver des vies. Et cela, dans diverses circonstances : accident de la route, noyade, incendie, chute, accident industriel, sécurité immobilière, etc.
Il y a près de 255 000 sapeurs-pompiers prêts à intervenir à toute heure en cas d’urgence en France. Ils sont répartis dans 3 catégories :
Comme constaté ci-dessus, le corps des pompiers se compose essentiellement de volontaires. Il faut savoir que ce ne sont pas des employés officiels de la brigade. Ce sont des civils qui offrent leurs services volontairement, et la plupart du temps, à titre gratuit. Ils peuvent avoir reçu une formation pour exercer ce métier de demain et donc avoir les aptitudes leur permettant d’intervenir en toute circonstance.
Les volontaires sont acceptés dès l’âge de 16 ans. La durée de leur engagement est de 5 ans renouvelable. Ils ne perçoivent pas de salaire, mais peuvent recevoir une indemnité horaire de 8 à 12 euros de l’heure, selon le grade. En tant que tels, ils peuvent exercer le métier de pompier en parallèle d’un autre activité : études, profession, etc.
Les SPP sont de véritables salariés de la fonction publique. Ce sont donc des fonctionnaires qui travaillent pour les collectivités territoriales, et qui sont recrutés dans un SDIS (Service départemental d’incendie et de secours).
Contrairement aux pompiers volontaires, les SPP ne peuvent pas intégrer la brigade s’ils ne sont pas majeurs. Les candidats doivent avoir au moins 18 ans pour se présenter au concours. Dans certains territoires, comme à Paris et à Marseille, le corps est directement rattaché à l’armée.
Le processus de recrutement pour intégrer la brigade des SPP se fait en deux grandes étapes:
En fonction de ses aspirations de sa formation professionnelle, le candidat doit avant tout choisir entre deux types de concours :
Pour devenir pompier professionnel, le candidat doit d’abord passer un concours externe composé de 3 épreuves :
Ci-dessous les critères qui peuvent entraîner l’élimination directe du candidat :
Pour clore le processus d’admission, le candidat devra se soumettre à un examen physique et médical. Pour devenir pompier professionnel en effet, certaines conditions et aptitudes physiques sont exigées.
Cette évaluation médicale permet d’établir le profil médical du concerné et comprend un examen des points suivants :
Si le candidat réussit le concours externe, et est jugé physiquement et médicalement apte, il pourra s’inscrire sur une liste d’aptitude zonale ou régionale. Il sera sur cette liste pendant deux ans. Si passé ce délai, il n’est pas encore recruté, il pourra se réinscrire sur cette liste pendant deux autres années.
Devenir pompier professionnel est un véritable parcours du combattant. Outre la complexité des épreuves, les aspirants doivent se confronter à de nombreuses contraintes :
Le montant du salaire du pompier professionnel peut varier de 1650 € à 4000 € environ. Il est défini en fonction du poste occupé par le fonctionnaire et par son ancienneté. Ainsi, ce montant est révisé à la hausse au fil des ans.
A titre indicatif, le TJM d’un agent en freelance au grade de sapeur est actuellement de 1 649.01 € pour les quatre premières années. Celui d’un lieutenant-colonel est de 3981.87 € brut après 3 ans et demi de service, soit lorsqu’il atteint l'échelon 8.
Dans la mesure où il s’agit d’agents de la fonction publique, leur rémunération provient des communes, des conseils de département et des intercommunalités.
Avoir un besoin d'évolution professionnel, c'est normal. Mais pour qu'elle se passe au mieux, l'évolution professionnelle se prépare sur plusieurs plans.
Le financement d'une formation professionnelle ne fait pas partie des attributions de la CAF, mais elle joue un rôle dans l'obtention des aides.
Le contrat de formation professionnelle est un accord formel entre un employeur et un salarié, dans le cadre d'une formation suivie par le salarié.
La formation professionnelle en France favorise l'accès à la formation et garantit la qualité des dispositifs.
Il est important de connaître ses droits au chômage une fois la formation terminée.
Lorsqu'une personne est engagée dans une formation professionnelle, un arrêt de travail excuse-t-il une absence ?