Le statut d’indépendant offre de nombreux avantages. Outre une grande flexibilité, il séduit surtout par l’autonomie et la grande liberté qu’il offre en termes de gestion du temps et du travail. Mais il présente également un inconvénient majeur : les travailleurs indépendants ne sont pas couverts par le même régime que les salariés. En d’autres termes, en cas de perte d’emploi, de baisse de la demande sur le marché et, subséquemment, de baisse de revenus, les recours sont très limités.
Les travailleurs indépendants ne sont pas soumis au même régime que les salariés. Ces derniers, durant toute la période où ils ont travaillé, ont versé une cotisation mensuelle pour renflouer les caisses de l’Assurance-chômage. Et cela, de manière à pouvoir justement percevoir une indemnisation en cas de rupture du contrat de travail.
Le travailleur freelance ayant un statut d’indépendant n’a pas à cotiser auprès de la convention d’assurance chômage. Ce qui signifie malheureusement qu’il ne peut pas avoir droit à une indemnité en cas d’arrêt de travail. Et cela, quelles qu’en soient les raisons : fin d’une mission ponctuelle, baisse de la demande, rupture de contrat, etc.
Cela dit, il peut y avoir quelques exceptions. Un travailleur indépendant peut bénéficier des allocations chômages dans certaines conditions :
Les profils freelance et autres travailleurs indépendants peuvent bénéficier d’une indemnisation qui leur est propre : l’Allocation des travailleurs indépendants ou ATI. Elle est versée par le Régime social des indépendants.
Les circonstances pouvant donner droit à l’ATI
L’indépendant peut toucher cette indemnité lorsqu’il fait face à l’une des situations suivantes :
Le montant de l’indemnité va dépendre de deux facteurs principaux :
Les conditions pour bénéficier de l’Allocation des travailleurs indépendants
Pour pouvoir prétendre à l’allocation des travailleurs indépendants, le travailleur doit respecter certaines conditions :
L’autoentrepreneur n’est pas non plus soumis au même régime que les salariés. N’étant pas cotisant de l’Assurance-chômage, il ne peut donc pas non plus prétendre à des indemnités de rupture en cas de perte d’emploi, de baisse de revenus ou de cessation d’activités, même si le taux de chômage augmente.
Pour prévenir tout problème de ce type et obtenir de l’aide au moment opportun, il peut néanmoins opter pour d’autres solutions, comme :
À noter également qu’il y a des exceptions. Certains autoentrepreneurs peuvent bénéficier du chômage s’ils ont été salariés auparavant. En d’autres termes, s’ils ont cotisé, avant d’être privés involontairement de leur emploi pour être réduit au chômage, et s’ils ont déjà touché une indemnité au moment où ils decident de créer leur entreprise et de devenir autoentrepreneur, ils peuvent toujours revendiquer leurs droits au chômage. Ils peuvent ainsi bénéficier de la même allocation.
Cela dit, dans ce genre de cas de cumul emploi chômage, le montant de l’indemnisation peut être révisé. Le calcul va, en effet, tenir également compte des revenus perçus par le chômeur grâce à ses activités d’autoentreprise.
La période d’essai est utile aussi bien au salarié qu’à l’employeur.
Comme tous les autres contrats de travail existant en France, l’intérim permet aussi de bénéficier des allocations chômage.
Les chômeurs de plus de 50 ans rencontrent plus de difficultés à réintégrer le marché de l'emploi. Des aides spécifiques leur sont donc réservées.
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Bonne nouvelle, après une rupture conventionnelle de votre contrat de travail, vous pouvez toucher l'allocation de retour à l'emploi !